informations de base. @NOM: Maxine Stewart @YEARS-OLD: vingt-quatre ans@POSTE/CLASSE/RELIÉ À: moyenne @STATUT CIVILE: célibataire@PAYS DE NAISSANCE: états-unis @NB D'ANNÉE À LA PAN AM/KEY WEST: deux ans @ÉQUIPE: six
Maxine a toujours rêvé de parcourir le monde ~ a peur de l'eau ~ n'aime pas avoir tord ~ mange quotidiennement du chocolat blanc ~ adore faire de nouvelles rencontres ~ s'intéresse davantage à autrui qu'à elle-même ~ se pose rarement de questions avant d'agir ~ n'est pas inscrite sur des réseaux sociaux ~ a toujours été fière de ses cheveux ~ passionnée par la photographie ~ déteste les conflits ~ s'exprime rarement sur ses sentiments ~ croit en l'amour ~ parle anglais, français et italien ~ essaye d'apprendre le chinois ~ n'abandonne jamais ce qu'elle entreprend ~ têtue ~ sensible, elle pleure souvent face à des situations douloureuses ~ ne connaît pas sa famille excepté son grand-père paternel ~ n'a jamais cherché à prendre contact avec eux ~ a toujours été indépendante ~ douée pour la cuisine ~ maniaque, elle aime tout contrôler ~ dépense tout son argent dans les vêtements, les festivals et les voyages ~ impulsive, elle réagit parfois de manière incompréhensible ~ se donne entièrement pour son métier ~ lunatique, impulsive, généreuse, attentive, souriante, mesquine, coquette, attentionnée, gourmande, dynamique, aventurière, curieuse, respectueuse, ordonnée, passionnée.
l'agencehôtesse de l'air touristes proche étudiant
~ let's see the world, woke everyday in a new city.
L'avion était vide, les passagers étaient tous descendus, tous sauf un. Je m'approchais de lui avec douceur, et venais m'asseoir à ses côtés. L'homme en question dormait. J'esquissais un faible sourire, son visage était beau, ses traits fins, ses lèvres à l'allure douce. J'aimais étudier les personnes m'entourant, surtout lorsque celles-ci m'apparaissaient comme attirantes. Je ne sais pas ce qui me poussait à agir ainsi, mais mes doigts allèrent glisser le long de sa joue. Je souhaitais le voir s'expulser en douceur de ses songeries. Je n'aimais pas maltraiter nos clients, nos petits voyageurs. Nous sommes arrivés .. murmurais-je à l'attention du petit homme qui se redressa en sursaut. Par (mal)chance, mon coude trébucha, ma tête tomba contre son torse, au niveau de son jean. Comme-ci je souhaitais lui offrir une petite gâterie. Cette position me gênait, perturbait, agaçait. Comment pouvais-je autant maladroite, comment pouvais-je me mettre dans une telle situation ? Vous tentez d'abuser de mon corps ? me demanda-t-il, rieur. Je me redressais brusquement, gênée. J'esquissais une grimace, exprimant clairement ses sentiments qui me traversaient. C'est malhonnête de votre part d'abuser des passagers durant leur sommeil ajouta-t-il tout en ancrant son regard déconcertant dans le mien. Enfin, je vous comprends m'annonça-t-il tout en se relevant. Il agissait avec une indifférence qui me déconcertait. Comment pouvait-il faire comme-ci de rien n'était ? Je ne réagissais pas, j'étais captivé par la profondeur de ses yeux. Cela me surprenait toujours de réaliser à quel point je sombrais rapidement dans l'admiration. J'étais captivée, envoûtée par cet homme. Je me pinçais la lèvre et glissais tout mes cheveux d'un même côté de ma nuque. Navrée que vous vous soyez sentis persécuté soufflais-je. Je préférais m'écarter de cette personne afin de rejoindre mes collègues. Deux minutes plus tard, le petit homme se rapprocha de moi. Il me salua, pinça mes fesses, caressa ma joue et quitta l'avion aussi rapidement qu'il s'était auparavant réveillé.
L'avion avait décollé depuis maintenant vingt-minutes. Mes collègues voguaient dans les allées, afin de s'assurer de l'état de nos passagers. Moi, je restais accouchée à l'encadrement d'une des portes et discutais avec une petite dame paniquée à l'idée de passer de nombreuses heures enfermée dans cet engin. Quand allons-nous arriver ? me demanda-t-elle, d'une voix qui me laissait clairement comprendre à quel point elle était paniquée. J'attrapais ses mains, captivais son regard et esquissais mon sourire le plus sincère. Je vous promets que tout va très bien se passer madame, croyez-moi lui demandais-je tout en caressant la paume de ses mains. En guise de réponse, elle se contenta de marmonner un bref oui et retourna s'asseoir auprès de son compagnon. Soulagée, je reprenais place auprès des chariots dédiés aux marchandises que nous n'allions pas tarder à proposer à nos clients. Tout vas bien se passer ? me questionna une voix que je reconnaissais aussitôt. Je fronçais mes sourcils et me retournais stupéfaite vers la personne en question. Il m'adressa l'un de ses sourires les plus charmeurs et attrapa l'un des sandwich déposés sur les chariots nous entourant. En plus d'être perserve, vous êtes une menteuse .. Maxine ? ricana-t-il tout en commençant déjà à déballer la nourriture. J'étais incapable de parler, incapable de l'engueuler face à son comportement. Je ne m'attendais pas à ça, je ne m'attendais pas à lui. Vous ai-je dérober votre parole ? me demanda-t-il tout en remettant en place l'une de ses mèches de mes cheveux qui ne souhaitait rester auprès de mon chignon pourtant bien tiré. Non .. Je vais très bien ! articulais-je avec peine tout en lui arrachant ce sandwich qu'il possédait entre les doigts. Je le reposais à sa place, me décalais et tentais de faire abstraction de cet individu. Je ne pouvais pas m'empêcher de repenser à la situation délicate dans laquelle je m'étais perdue lors de notre première rencontre. Je vous ai connu plus libérée me fit-il remarquer tout en se positionnement face à moi. Je le regardais, énervée. Cela se retrouvait sur mon visage, mes traits étaient tirés, mes sourcils froncés. Il se contenta de rire de plus belle, je voulais me jeter par l'un des hublots. J'étais loin de me douter que cette rencontre n'était que la deuxième d'une très longue série. J'étais loin de me douter que cet homme allait totalement bouleverser mon métier d'hôtesse, et qu'il allait redonner un souffle nouveau à mon existence.